Ils sont dans l’actualité tous les jours. Commerces de proximité, restaurants, artisans… tous souffrent de la pandémie, des restrictions.
Les collectivités réfléchissent, cherchent des solutions, recrutent des managers de centre-ville qualifiés et formés aux enjeux économiques, humains, sociétaux. Elles se concentrent sur les besoins des commerces, leur offrant des outils de gestion, de communication, et engageant des moyens humains, techniques, financiers.
Dans notre métier de développeur de solutions numériques dédiés à l’économie de proximité, on se pose tous les jours la question de la pertinence des outils que nous développons pour les commerçants. De quoi ont-ils besoin ? Comment les aider à mieux proposer leurs produits, les mettre en valeur, les connecter à leurs clients ? C’est une ligne directrice, un prisme de travail qui guide nos actions, notre communication, nos investissements.

Et si on se trompait (un peu) de cible ?
On parle finalement assez rarement de l’expérience de l’utilisateur final. On en a peur. On préfère développer les avantages donnés aux collectivités, aux commerces, aux partenaires publics… c’est plus simple !
Mais en fait, ce qui compte réellement c’est l’utilisateur final. L’expérience de l’usager qui se connecte à une application pour y trouver… quoi ? C’est une question, il me semble, qui doit être posée au centre de nos préoccupations, avec toute l’exigence que cela apporte à la finalité de nos projets numériques. LA question pertinente, la seule qui devrait habiter nos nuits sans sommeil : Quelle plus-value va-t-on apporter à l’utilisateur final ? Les grandes plateformes numériques font-elles autre chose que cela ? Nous le savons, il faut donner envie de se re-connecter pour « in fine » que l’action numérique mise en place finisse par être bénéfique à long terme à tous en s’ancrant dans les usages.
Aujourd’hui, à grand coup de campagnes de communication, nous savons faire télécharger une application. Ce n’est pas compliqué. Pour paraphraser un grand philosophe de notre époque (pardon pour le détournement), il est plus facile de faire télécharger une application 1 fois à 1000 personnes que la faire ouvrir 1000 fois par une personne…
Car quel que soit l’outil, si il n’a pas de public, il ne sert à rien. Vous aurez beau construire des sites internet, des applications, des outils de gestion pour les collectivités… si ils ne répondent pas a un besoin du public, ils ne dureront pas.
Alors il est temps de poser la question : quelle importance donnons-nous, dans nos stratégies et nos outils de développement et de soutien à l’économie locale, à l’utilisateur final ?